Un nouvel accord international en vue de préserver les espèces sauvages
Traiter les crimes contre la faune et la flore sauvages
Auteur • I.S MEFANE Publié le 19 mai 2021

Le Gabon et le Costa Rica demandent que la prévention et la lutte contre la criminalité à l’égard des espèces sauvages soient intégrées dans le cadre du droit pénal international
Selon le journal de décryptage en ligne « la république », le Gabon et le Costa Rica souhaitent un quatrième protocole pris à la convention des nations unies relatif à la criminalité transnationale organisée contre le trafic illicite de la faune et la flore sauvages, après les trois protocoles existant portant sur la traite des personnes, le trafic illicite des migrants et la fabrication illicite d’armes à feu.
S’agissant des espèces sauvages, ces pratiques entrainent une dégradation importante des écosystèmes par l’extinction de nombreuses espèces issues de la faune et de la flore.
Les pandémies actuelles proviennent à très grande majorité de la faune sauvage. Cet écosystème occasionne la transmission des centaines de milliers de nouveaux virus transmis à l’homme par le canal d’animaux sauvages, de même, la disparition de nombreuses espèces de la flore intensifie les effets du dérèglement climatique avec pour conséquences le dysfonctionnement des écosystèmes entrainant par ce fait l’insécurité et la pauvreté mais aussi l'incapacité de retenir le co2 ou gaz carbonique.
Les impacts de ces crimes font perdre des milliards de dollars par ans aux états qui ont du mal à contrôler les nombreux trafics.
A l’effet d’amener les autres pays à prendre en compte l'impact de ces trafics illicites, les présidents Ali Bongo Ondimba et Carlos Alvarado Quesada ont estimé qu’il est temps de « traiter les crimes contre la faune et la flore sauvage comme des crimes graves et hautement destructeurs », d’où la nécessité de renforcer les lois internationales de lutte et de prévention contre la criminalité des espèces sauvages.